Une pédagogie active pour aborder les enjeux socio-environnementaux
L'exemple de l'Université éphémère du design
À la Une, Innovation pédagogique
Pendant trois jours, des étudiants de différentes disciplines explorent un enjeu socio-environnemental pressant. Au travers d'ateliers et de rencontres avec des scientifiques, des artistes et des usagers, ils développent des perspectives critiques et des visions inclusives, esthétiques et durables, ouvrant la voie à une réflexion collective engagée.
L'Université éphémère du design a été lancée pour la première fois en 2018, avec un format original alliant science, art et design pour aborder des problématiques complexes et actuelles de transition sociale et environnementale.
Pour comprendre la pédagogie mise en oeuvre et les objectifs, nous nous appuierons sur les deux dernières éditions. En 2024, l’Université éphémère du design s’est concentrée sur l’impact écologique et social des Jeux Olympiques. L'édition 2025 s’est concentrée sur la renouée du Japon, une plante exotique dite invasive qui a pris racine dans notre région.
Les activités comprennent :
Cette capacité à aborder des sujets de transition avec sensibilité est fondamentale, mais elle est généralement peu abordée dans l'enseignement supérieur.
Pour la première édition consacrée aux Jeux olympiques, les étudiants ont imaginé les moments clés de la cérémonie de clôture. À travers une série de croquis, ils ont proposé de repenser l'organisation de la compétition en intégrant la dimension environnementale à chaque instant. Par exemple, une idée suggérait de décerner des médailles aux équipes sportives ayant le plus faible impact environnemental. Une autre idée était de proposer une épreuve de ski de fond sur terre et neige fondue en l'absence de neige afin de ne pas utiliser de canons à neige.
Pour la deuxième édition consacrée à la renouée du Japon, la problématique portait sur la gestion de cette espèce dite invasive, adoptant une perspective nuancée et montrant que son impact peut être à la fois négatif et positif, comme pour toute espèce, même endémique. Jean-Sébastien Poncet, designer, a fait construire aux participants un radeau à l'échelle 1 :1 à partir de renouées récoltées. Sur ce radeau, ils ont exploré les controverses entourant les espèces invasives. Parmi les personnages présents sur le radeau figuraient une abeille, des fourmis, des poules, une bergère et ses moutons, un avocat, un urbaniste et un militant écologiste.
Le travail sur l'esthétique est essentiel à la réalisation de cet événement. L'esthétique est liée à la sensibilité, c'est-à-dire à la capacité de l'être humain sensible. Elle permet aux étudiants de s'immerger dans le thème et de comprendre que l'environnement visuel dans lequel ils évoluent joue un rôle crucial pour saisir pleinement la problématique ; il est important de comprendre la sphère des interactions humaines et son contexte social.
Pour l'édition 2024 de l'Université éphémère du design, l'amphithéâtre a été transformé en stade, et divers objets ont été conçus pour donner vie à cette métamorphose : billets d'entrée, journal des Jeux olympiques, montage vidéo présentant des images fortes et provocatrices des Jeux olympiques, entre autres.
Le designer Gabriel Fontana a également créé les tenues de sport portées par les étudiants, des tenues transformables qui questionnent les notions d'inclusivité.
Pour la deuxième édition, les étudiants ont exploré le travail de l'artiste de cirque Fanny Soriano. Ils ont mobilisé le mouvement corporel, la manipulation d'objets et le théâtre physique pour entrer en résonance avec la renouée du Japon. Ils ont ainsi questionné le symbiocène, un concept inventé par le philosophe environnemental australien Glenn Albrecht. Ce terme désigne une approche relationnelle entre l'humain et son environnement, s'inspirant de symbioses naturelles existantes ou en imaginant de nouvelles.
Lors de cette édition, le projet animé par Gabriel Fontana combinait art, sport et éducation populaire. À travers une approche féministe, les élèves ont expérimenté de nouveaux sports collectifs qui déconstruisent les dynamiques de groupe et favorisent l'empathie. Ces jeux ont abordé des enjeux sociétaux contemporains majeurs, allant de la création de liens sociaux aux questions d'identité et d'inclusion grâce au sport.
La deuxième Université éphémère du design a également été utilisée pour expérimenter, lors du débat sur le radeau, la notion de genre, les élèves inversant les rôles, incarnant des genres différents du leur. En intégrant les animaux au débat, nous avons également questionné les Droits de la Nature, ou Droits de la Terre, principes visant à protéger les entités de la biosphère, en les reconnaissant comme des personnes ou des êtres vivants dotés de droits propres, fondés sur leur valeur intrinsèque.
La dimension poétique et la métaphore du radeau ont été des éléments puissants pour aider à comprendre, non seulement cognitivement, mais aussi avec le corps dans l'espace et l'émotion du jeu, les limites planétaires et la nécessité de « négocier » avec toutes les parties prenantes. Une fois de plus, les questions d'inclusion sont abordées ici par l'expérience sensible, et non par l'argumentation.
La première expertise mobilisée est celle des designers, qui conçoivent et coordonnent l'atelier selon des méthodes spécifiques à leur discipline. La singularité du design réside dans sa capacité à connecter divers acteurs et à structurer un processus méthodologique. Cette approche permet la création de propositions, performances, objets et services variés, répondant aux problématiques abordées.
Les enjeux socio-écologiques sont au cœur de l'Université éphémère du design. L'écologie représente donc le deuxième domaine de connaissances, porté par des chercheurs et des praticiens de terrain rompus à la pensée systémique. Ils garantissent la rigueur scientifique des données sur lesquelles les étudiants fondent leurs propositions.
La troisième dimension consiste à garantir que les propositions de transition soient démocratiques et inclusives. Cela implique d'explorer les perceptions, les valeurs et les préoccupations des parties prenantes concernant les dynamiques sociales, environnementales et technologiques du projet. Ces différents points de vue sont présentés aux étudiants et des débats sont organisés entre les parties prenantes tout au long de l'atelier afin de favoriser la réflexion collective.
L'art occupe une place de choix dans notre pédagogie qui mobilise trois dimensions :
Ainsi, le dispositif contribue à enrichir la société civile en :
Une collaboration avec des experts, des acteurs locaux, des designers et des artistes, de la conception à la réalisation
Première édition :
Camille Riom : Designer environnemental. Elle a animé un atelier sur la cartographie des acteurs des Jeux olympiques.
Julien Loy : Responsable du service des sports de Grenoble Alpes Métropole. Il a apporté son expertise sur la gestion d’infrastructures telles que le Stade des Alpes et la patinoire Pôle Sud.
Fabienne Gillonnier : Chercheuse sur les discriminations liées au genre dans les sports de montagne. Elle a partagé son expertise avec les étudiants.
Paul Nichilo : Comédien au sein de la compagnie Imp’Acte. Il a apporté une dimension théâtrale et ludique à l’événement.
Maya Cloetens : Étudiante et biathlète de haut niveau à l’UGA. Elle a partagé son expérience des défis écologiques dans sa pratique.
Gabriel Fontana : Designer. Il a animé des ateliers sur le sport inclusif avec les étudiants.
Deuxième édition
Fanny Dommanget : Chercheuse à l’INRAE, spécialisée en écologie des espèces invasives. Elle a apporté son expertise aux étudiants.
Florence Piola : Chercheuse en écologie végétale, étudiant les espèces invasives et leur impact écologique. Elle a partagé ses connaissances avec les étudiants.
Lucille Dargent : Technicienne en Espaces Naturels à Grenoble Alpes Métropole. Elle a partagé son expertise avec les étudiants.
Loïc Orillard : Chef de projet pour la renaturation écologique à Grenoble Alpes Métropole. Il a partagé ses connaissances avec les étudiants.
Frédéric Gourgues (Gentiana) : Chargé d’études et de formation à l’association Gentiana. Il a partagé son expertise avec les étudiants.
Alix Guedou : Chargée d’études naturaliste et guide nature. Elle a partagé son expertise avec les étudiants.
Oriane Meletta : Chargée de projet développement durable à la SNCF. Elle a partagé son expertise avec les étudiants.
Jean-Sébastien Poncet : Designer. Il a encadré les étudiants lors d’un atelier sur la renouée du Japon.
Fanny Soriano : Artiste de cirque. Elle a animé un atelier explorant la relation du corps à la renouée du Japon.
Hexagone Meylan : Théâtre national, ils ont aidé au financement et à l'identification des contributeurs.
Pour comprendre la pédagogie mise en oeuvre et les objectifs, nous nous appuierons sur les deux dernières éditions. En 2024, l’Université éphémère du design s’est concentrée sur l’impact écologique et social des Jeux Olympiques. L'édition 2025 s’est concentrée sur la renouée du Japon, une plante exotique dite invasive qui a pris racine dans notre région.
Qu'est que l'Université éphémère du design ?
Ce programme de trois jours invite une centaine d'étudiants de master issus de six disciplines différentes à travailler ensemble sur un thème lié aux transitions sociales et environnementales. Au travers d'ateliers, de rencontres et de conférences avec des praticiens et des universitaires (intégrés à la conception de l'événement), les étudiants explorent la complexité des enjeux contemporains, développent des perspectives critiques et créent des solutions innovantes en utilisant des méthodologies de conception.Les activités comprennent :
- Analyser la complexité du problème choisi et sélectionner une approche ;
- Développer une perspective critique sur les sujets ;
- Élaborer une proposition dans un groupe interdisciplinaire ;
- Rendre les idées tangibles à travers des productions inclusives, esthétiques et durables.
Le design comme outil de débat
Au sein de l'Université éphémère du design, nous utilisons le design comme outil de débat. Une compétence clé pour concevoir des solutions durables est la capacité à établir un diagnostic systémique et à intégrer de multiples points de vue. L'intervention d'artistes et de designers permet aux étudiants de questionner leurs croyances et leurs émotions face aux sujets qui leur sont proposés, tout en prenant en compte les faits scientifiques.Cette capacité à aborder des sujets de transition avec sensibilité est fondamentale, mais elle est généralement peu abordée dans l'enseignement supérieur.
Pour la première édition consacrée aux Jeux olympiques, les étudiants ont imaginé les moments clés de la cérémonie de clôture. À travers une série de croquis, ils ont proposé de repenser l'organisation de la compétition en intégrant la dimension environnementale à chaque instant. Par exemple, une idée suggérait de décerner des médailles aux équipes sportives ayant le plus faible impact environnemental. Une autre idée était de proposer une épreuve de ski de fond sur terre et neige fondue en l'absence de neige afin de ne pas utiliser de canons à neige.
La cérémonie de clôture des JO revue et corrigée par les étudiants
Pour la deuxième édition consacrée à la renouée du Japon, la problématique portait sur la gestion de cette espèce dite invasive, adoptant une perspective nuancée et montrant que son impact peut être à la fois négatif et positif, comme pour toute espèce, même endémique. Jean-Sébastien Poncet, designer, a fait construire aux participants un radeau à l'échelle 1 :1 à partir de renouées récoltées. Sur ce radeau, ils ont exploré les controverses entourant les espèces invasives. Parmi les personnages présents sur le radeau figuraient une abeille, des fourmis, des poules, une bergère et ses moutons, un avocat, un urbaniste et un militant écologiste.
Le radeau des vagabondes, lieu de débat
Les concepts nature/culture et la sensibilité au coeur de nos dispositifs
Dans le cadre de nos activités, nous souhaitons aborder les récits hégémoniques qui structurent nos sociétés, en abordant les concepts de nature et de culture et leur séparation, sous l'égide de la théorie des quatre ontologies de l'anthropologue Philippe Descolas. Sommes-nous réellement extérieurs à la nature ? Ou sommes-nous la nature ? Défendons-nous la nature ou nous défendons-nous nous-même ?Le travail sur l'esthétique est essentiel à la réalisation de cet événement. L'esthétique est liée à la sensibilité, c'est-à-dire à la capacité de l'être humain sensible. Elle permet aux étudiants de s'immerger dans le thème et de comprendre que l'environnement visuel dans lequel ils évoluent joue un rôle crucial pour saisir pleinement la problématique ; il est important de comprendre la sphère des interactions humaines et son contexte social.
Dès les premières minutes les étudiants sont plongés dans l'ambiance
Pour l'édition 2024 de l'Université éphémère du design, l'amphithéâtre a été transformé en stade, et divers objets ont été conçus pour donner vie à cette métamorphose : billets d'entrée, journal des Jeux olympiques, montage vidéo présentant des images fortes et provocatrices des Jeux olympiques, entre autres.
L'importance de la mise en scène et des accessoires
Le designer Gabriel Fontana a également créé les tenues de sport portées par les étudiants, des tenues transformables qui questionnent les notions d'inclusivité.
Pour la deuxième édition, les étudiants ont exploré le travail de l'artiste de cirque Fanny Soriano. Ils ont mobilisé le mouvement corporel, la manipulation d'objets et le théâtre physique pour entrer en résonance avec la renouée du Japon. Ils ont ainsi questionné le symbiocène, un concept inventé par le philosophe environnemental australien Glenn Albrecht. Ce terme désigne une approche relationnelle entre l'humain et son environnement, s'inspirant de symbioses naturelles existantes ou en imaginant de nouvelles.
Vivre et ressentir la nature avec son corps
Questionner l'inclusion
La première Université éphémère du design nous a permis de questionner le cadre des Jeux olympiques, la dynamique de la compétition et, par extension, la répartition des genres et la ségrégation des populations. Au final, les étudiants ont formulé leurs propres questions : qu'est-ce que la performance ? S'agit-il de « toujours plus » ? D'un défi défini par la masculinité ? De la seule façon de remporter des médailles ?Lors de cette édition, le projet animé par Gabriel Fontana combinait art, sport et éducation populaire. À travers une approche féministe, les élèves ont expérimenté de nouveaux sports collectifs qui déconstruisent les dynamiques de groupe et favorisent l'empathie. Ces jeux ont abordé des enjeux sociétaux contemporains majeurs, allant de la création de liens sociaux aux questions d'identité et d'inclusion grâce au sport.
La deuxième Université éphémère du design a également été utilisée pour expérimenter, lors du débat sur le radeau, la notion de genre, les élèves inversant les rôles, incarnant des genres différents du leur. En intégrant les animaux au débat, nous avons également questionné les Droits de la Nature, ou Droits de la Terre, principes visant à protéger les entités de la biosphère, en les reconnaissant comme des personnes ou des êtres vivants dotés de droits propres, fondés sur leur valeur intrinsèque.
Se mettre "à la place de" permet de changer de point de vue
La dimension poétique et la métaphore du radeau ont été des éléments puissants pour aider à comprendre, non seulement cognitivement, mais aussi avec le corps dans l'espace et l'émotion du jeu, les limites planétaires et la nécessité de « négocier » avec toutes les parties prenantes. Une fois de plus, les questions d'inclusion sont abordées ici par l'expérience sensible, et non par l'argumentation.
Design, écologie et art : croiser les regards pour créer de nouvelles perspectives
Notre approche repose sur l'interaction de différents domaines de connaissances, qui se croisent et s'enrichissent mutuellement pour créer de nouvelles perspectives.La première expertise mobilisée est celle des designers, qui conçoivent et coordonnent l'atelier selon des méthodes spécifiques à leur discipline. La singularité du design réside dans sa capacité à connecter divers acteurs et à structurer un processus méthodologique. Cette approche permet la création de propositions, performances, objets et services variés, répondant aux problématiques abordées.
Les enjeux socio-écologiques sont au cœur de l'Université éphémère du design. L'écologie représente donc le deuxième domaine de connaissances, porté par des chercheurs et des praticiens de terrain rompus à la pensée systémique. Ils garantissent la rigueur scientifique des données sur lesquelles les étudiants fondent leurs propositions.
La troisième dimension consiste à garantir que les propositions de transition soient démocratiques et inclusives. Cela implique d'explorer les perceptions, les valeurs et les préoccupations des parties prenantes concernant les dynamiques sociales, environnementales et technologiques du projet. Ces différents points de vue sont présentés aux étudiants et des débats sont organisés entre les parties prenantes tout au long de l'atelier afin de favoriser la réflexion collective.
L'art occupe une place de choix dans notre pédagogie qui mobilise trois dimensions :
- La tête : Partage des connaissances et des théories.
- Le corps : Expérimentation et engagement physique.
- Le cœur : Exprimer ses émotions et favoriser la connexion avec soi-même, les autres et le monde vivant.
Créer des artefacts pour débattre
Un impact vertueux pour la société
Cette initiative favorise un cercle vertueux : les étudiants formés à ces pratiques innovantes et participatives diffusent les connaissances et les compétences acquises dans leur environnement professionnel et communautaire. Ils deviennent des acteurs du changement, capables de mobiliser des outils et des méthodes impliquant directement les citoyens, les usagers ou les communautés dans les processus de décision et de conception.Ainsi, le dispositif contribue à enrichir la société civile en :
- Sensibilisant les futurs professionnels aux enjeux sociaux, écologiques et culturels ;
- Encourageant une approche collaborative où les citoyens deviennent des partenaires actifs des projets ;
- Élaborant des solutions durables qui répondent aux besoins réels des communautés.
En rassemblant ces différentes formes de savoir, notre initiative vise à créer des solutions innovantes, inclusives et durables qui répondent à la complexité des défis contemporains tout en immergeant les participants dans une expérience intellectuelle, sensorielle et émotionnelle holistique.
En mettant l'accent sur des valeurs telles que l'inclusion, l'esthétique et la durabilité, ce programme inspire une nouvelle génération de professionnels prêts à relever les défis contemporains tout en favorisant les interactions humaines et la participation citoyenne.
En mettant l'accent sur des valeurs telles que l'inclusion, l'esthétique et la durabilité, ce programme inspire une nouvelle génération de professionnels prêts à relever les défis contemporains tout en favorisant les interactions humaines et la participation citoyenne.
Une collaboration avec des experts, des acteurs locaux, des designers et des artistes, de la conception à la réalisation
Première édition :
Camille Riom : Designer environnemental. Elle a animé un atelier sur la cartographie des acteurs des Jeux olympiques.
Julien Loy : Responsable du service des sports de Grenoble Alpes Métropole. Il a apporté son expertise sur la gestion d’infrastructures telles que le Stade des Alpes et la patinoire Pôle Sud.
Fabienne Gillonnier : Chercheuse sur les discriminations liées au genre dans les sports de montagne. Elle a partagé son expertise avec les étudiants.
Paul Nichilo : Comédien au sein de la compagnie Imp’Acte. Il a apporté une dimension théâtrale et ludique à l’événement.
Maya Cloetens : Étudiante et biathlète de haut niveau à l’UGA. Elle a partagé son expérience des défis écologiques dans sa pratique.
Gabriel Fontana : Designer. Il a animé des ateliers sur le sport inclusif avec les étudiants.
Deuxième édition
Fanny Dommanget : Chercheuse à l’INRAE, spécialisée en écologie des espèces invasives. Elle a apporté son expertise aux étudiants.
Florence Piola : Chercheuse en écologie végétale, étudiant les espèces invasives et leur impact écologique. Elle a partagé ses connaissances avec les étudiants.
Lucille Dargent : Technicienne en Espaces Naturels à Grenoble Alpes Métropole. Elle a partagé son expertise avec les étudiants.
Loïc Orillard : Chef de projet pour la renaturation écologique à Grenoble Alpes Métropole. Il a partagé ses connaissances avec les étudiants.
Frédéric Gourgues (Gentiana) : Chargé d’études et de formation à l’association Gentiana. Il a partagé son expertise avec les étudiants.
Alix Guedou : Chargée d’études naturaliste et guide nature. Elle a partagé son expertise avec les étudiants.
Oriane Meletta : Chargée de projet développement durable à la SNCF. Elle a partagé son expertise avec les étudiants.
Jean-Sébastien Poncet : Designer. Il a encadré les étudiants lors d’un atelier sur la renouée du Japon.
Fanny Soriano : Artiste de cirque. Elle a animé un atelier explorant la relation du corps à la renouée du Japon.
Hexagone Meylan : Théâtre national, ils ont aidé au financement et à l'identification des contributeurs.
Mis à jour le 30 avril 2025
Contact
Valérie Chanal, directrice scientifique UGA Design Factory