Imaginer, apprendre et s'engager dans un monde en transitions

Quelles étaient tes motivations premières pour participer à cette école thématique sur les low tech ?

J'avais déjà de l'expérience en atelier (formation en design d'objets et stage dans une boîte de création artistique), et je souhaitais pratiquer ! J'aime bricoler, manipuler, apprendre, et faire. Quel bonheur de refaire de la meuleuse, apprendre à coudre...

Qu'est-ce que tu as ressenti en fabricant de tes mains ces objets ?

Comme à chaque fois, une profonde source de satisfaction. Les nombreuses compétences sollicitées et l'apprentissage de nouvelles techniques produisent beaucoup de joie et de gratitude. Le temps passe vite, la concentration est entièrement dédiée à la tâche, et l'ingéniosité est sollicitée en permanence. L'impression de travailler est inexistante, et travailler en étant en mouvement, en action, debout, active, en faisant, représente ce que j'aime plus que tout au monde.

Est-ce que cela a eu un impact sur toi, ta vision des autres, du monde... ?

Oui complètement ! De vrais bouleversements se sont opérés en moi, et la semaine a été éprouvante émotionnellement et physiquement (dans le bon sens du terme). Cela a accéléré des changements en moi, notamment sur la conscience du monde, la conscience écologique et la reconnexion humaine. Cette expérience était empathique, authentique, pleine de partage et d'échanges.

En conclusion ?

J'invite sincèrement le monde et les étudiants à vivre cette expérience, ou l'expérience du Low Tech. C'est un état d'esprit et une vision du monde évidente, accessible et profondément logique. Je connaissais déjà cette vision avant la semaine à thème, mais cette fois-ci je suis projetée largement en avant. Professionnellement je veux m'épanouir et m'appuyer sur cette logique, car elle est viable et satisfaisante. Faire c'est reprendre le contrôle, c'est comprendre, et c'est boycotter un système capitaliste néfaste pour l'environnement.

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