- Nos espaces créatifs
- Programmes étudiants
- Formation continue
- Accompagnement
- Actualités
- A propos
« Y a-t-il une si grande différence entre l’inondation d’un barrage ou être inondée par les inégalités de cette société ? Et si la femme et l’eau étaient finalement portées par un même courant ? Peut-être vous demandez-vous quel est le lien ? Quel est le rapport entre ces deux sujets pourtant au cœur de notre société actuelle ? Peut-être que vous-même, vous vous êtes senti un jour submergé ou spectateur de cette accumulation qui manquait de déborder.
Ce projet, par cette cuve à étage, met en corrélation ces deux thématiques par une eau qui s’accumule et dévoile des objets illustrant les inégalités Homme/Femme. Inégalités sociales, professionnelles, violences. Tous ces sujets qui inondent le cœur des femmes jusqu’à ce que ces dernières en débordent d’émotions. Découvrez en détail l’explication des objets ainsi que l’approfondissement du message de notre œuvre. »« Face aux enjeux systémiques, nous voulions proposer un outils pédagogiques pour permettre à chacun de mieux comprendre le sens de ces enjeux. Pour rendre notre outils plus parlant, on voulait proposer un cadre familier et quoi de mieux que la ville dans laquelle chacun de nous vie ? Mais il fallait aussi rendre agréable et attirante cette découverte de ces enjeux.
Nous avons donc créé le jeu GRATIANOPOLIS ! Ce jeu de culture générale vous fera réfléchir sur la question animale, la place des femmes de la société ou encore le colonialisme au travers des différentes figures qui ont donné leurs noms aux rues de Grenoble. En répondant aux questions vous construisez votre propre route à travers les rues mais aussi l'histoire de Grenoble ! GRATIANOPOLIS est aussi un jeu de stratégie où grâce au sabotages, vous pourrez rallonger le périple des autres joueurs. Lequel d'entre vous sera le premier à traverser Grenoble ? »
"Jugés obsolètes pour des raisons d’usure ou de sécurité, nous avons constaté que les cordes d’escalade conservaient néanmoins une solidité et une résistance suffisantes pour être réutilisées dans la création de nouveaux objets, notamment du mobilier. De cette réflexion est né notre projet : donner une seconde vie aux cordes d’escalade en les revalorisant et en les intégrant dans la conception de mobilier.
Conçue sans colle ni quincaillerie, la structure en bois est facile à monter et démonter, ce qui simplifie le recyclage des matériaux. La corde, quant à elle, remplit une double fonction : en plus de former l’assise, elle stabilise et renforce l’ensemble de la structure. Ainsi, vous pourrez vous détendre dans une chaise qui évoquera la posture d’une descente en rappel tout en vous offrant un maintien sûr et confortable, à l’image d’un baudrier."
A travers ce projet, notre intention est de revaloriser et donner une seconde vie aux matériaux issu du milieu des sports de montagne et haute montagne, notamment les matériaux qui doivent être jeter pour des questions d'usure et de sécurité.
Chers explorateurs, voyageurs et promeneurs,
Que ressentez-vous lorsque vous voyez ces belles fleurs ?
Cueillez-les et vous n’avez plus le droit de revenir en arrière.
Cueillez-les et voici que la machine est lancée…
…la machine de nos empreintes laissées.
Cette installation est une invitation à réfléchir sur le sens que nous donnons au voyage. Mobiles, nous avons toujours eu ce désir insatiable de nous aventurer vers de nouveaux paysages. Derrière ces déplacements en quête de souvenirs inoubliables se cachent des empreintes invisibles et pourtant bien présentes. Que ce soit pour découvrir une nouvelle culture, aller à la plage ou à la montagne, nous avons pris l’habitude de nous prendre en photo et de les partager sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, malheureusement, le constat est là : nous troquons volontiers nos empreintes carbones… contre des empreintes numériques.
« La plage est belle mais elle est malade. Les déchets s’accumulent...Cette œuvre nous confronte à une réalité alarmante : la pollution de nos plages. Composée de deux bouteilles soudées et remplies de sable et de déchets, elle illustre l'impact destructeur de l'activité humaine sur la nature. À chaque retour, les éléments se mélangent, rendant impossible la séparation entre ce qui est pur et ce qui est souillé. Le sable, symbole d'un environnement intact, se retrouve envahi par les déchets, témoignant de l'irréversibilité de cette pollution. Ce sablier est plus qu'un simple objet : il devient un avertissement, une métaphore du temps qui passe et de l'urgence d'agir. Chaque seconde qui s'écoule est un rappel que nos plages, nos océans et la faune qui en dépendent disparaissent sous le poids de notre négligence. L'avenir est entre nos mains, et le temps presse avant qu'il ne soit trop tard. »
Créer un sablier: dans une partie à la fois des déchets et du sable. Lorsque on le retourne seul le sable coule et les déchets restent…
Avec notre respect et même notre admiration pour Theo Jansen, nous avons décidé de nous inspirer de son travail. Ce dernier est à l'origine de l'invention d'une "nouvelle forme de vie", une structure mécanique en matériaux recyclés appelée Strandbeest, capable de se mouvoir grâce à l'action du vent de manière autonome.
"Ce Strandbeest miniature est inspiré des créatures mythiques que Théo Jansen, un artiste néerlandais. Il incarne la marche lente et déterminée de l’Homme vers un avenir plus durable. Fait de chute de bois, sa structure représente à la fois la fragilité et la robustesse des système vivants.
Dans le cas de notre Stranbeest, le mouvement de sa marche est initié par un levier, pour symboliser la responsabilité de l’Homme dans l’action écologique, sans sa force rien ne bouge. Il met également en avant l’idée que nous disposons des ressources, des savoir-faire et des leviers nécessaires, il ne nous reste plus qu’à actionner le changement."
« Dans le cadre de l’objectif « Consommation et production durables », nous avons imaginé un sac conçu à partir de matériaux récupérés. Ce sac présente une double utilité : il peut se transformer en assise confortable pour s’installer dans un parc ou sur la plage, tout en étant isotherme pour transporter de la nourriture. Côté matériaux, nous utilisons de la bâche publicitaire recyclée pour l’extérieur, de la ouate issue de sacs de couchage usagés ou des sacs isothermes de récupération provenant de supermarchés pour l’intérieur, des sangles récupérées sur d’anciens sacs pour les anses et le maintien de l’assise, ainsi que des boutons-pression provenant de vêtements usagés. Un projet pratique, durable et écoresponsable. » Sac de transport réfrigéré en matériaux récupérés qui se transforme en assise pour aller par exemple pique-niquer à la plage ou dans un parc.